lundi 9 décembre 2019

L'Apple Watch : une aide pour garder la santé !

Sortie en avril 2015, la montre connectée d'Apple offrait relativement peu de services au départ.

Depuis la version 4, sortie en automne 2018, elle devient le compagnon idéal pour garder une bonne santé.

Elle mesure régulièrement le pouls, elle prévient quand on doit se lever, faire un exercice de respiration. Lorsque le niveau sonore est trop important elle nous demande de changer de lieu.

Elle remplit automatiquement l'application Activité qui comporte 3 objectifs : dépense de calories, activité physique de plus de 30' par jour, se lever toutes les heures.

Même en croyant avoir une activité physique importante, l'Apple Watch 4 vous rappelle à l'ordre et vous vous apercevez que vous oubliez certaines pratiques pour vous maintenir en bonne santé.

Faisant 50km par jour en vélo pour me déplacer, je croyais satisfaire à tous les critères. Je me suis rendu compte qu'il me manquait certains mouvements durant la journée (lever), exercices de respiration, et que le niveau sonore à mon travail était assez élevé (jusqu'à 100db).



Si j'ajoute la possibilité de temps en temps de réaliser un électrocardiogramme (ECG) pour se rassurer ou se rendre à l'hôpital en cas d'anomalie, le détecteur de chute qui prévient les secours et les 3 contacts d'urgence, l'Apple Watch est l'objet idéal pour garder la santé !

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Pour aller sur le Web, une seule solution pour le moment : s'envoyer un email avec l'URL du site Web depuis un iPhone ou un Mac. Sur l'Apple Watch, un appui sur la molette pour faire apparaître toutes les applications, choisir Mail, ouverture du message, appui sur l'URL.




lundi 18 mars 2019

Pourquoi lire un livre sur du papier ?

Alors que le salon du livre a battu son plein du 15 au 18 mars 2019 à Paris, le marché du livre est en constant recul depuis deux années consécutives.
Toutes ces piles de livres en papier cachent une surproduction et un gaspillage énorme. En effet 25% à 80% des livres sont directement envoyés au pilon (destruction) avant même d'être vendus. Les éditeurs surproduisent pour remplir les étagères des librairies. Dans la réalité très peu de titres sont bénéficiaires, la plupart des auteurs vendent à perte.
Le livre numérique n'a pas pris l'envol que l'on pouvait imaginer car les grandes maisons d'éditions ont maintenu les prix à un niveau identique voire plus élevé que le livre papier.
Pourtant on ne peut opposer les deux formats. Un livre papier existe toujours au format numérique avant d'être fabriqué. L'impression constitue une étape supplémentaire qui n'est plus nécessaire depuis que smartphones et tablettes ont envahi notre quotidien.
Quand on achète un livre en papier il faut savoir qu'on contribue à maintenir une industrie très peu vertueuse. Le papier utilisé vient en majorité de monocultures d'eucalyptus du Brésil ou d'Indonésie. Ces cultures font reculer les forêts tropicales et subtilisent les terres agricoles des paysans locaux qui se plaignent de la forte pollution engendrée par les traitements chimiques utilisés. La pousse de ces arbres est tellement intensive, 7 ans, qu'ils n'ont pas le temps d'être neutre en carbone. La pâte à papier produite sera transportée sur des milliers de kilomètres avant d'être transformée en livre.
Les livres noir et blanc sont imprimés avec des encres contenant des polluants chimiques. Mis au pilon avant même d'être vendus ils sont transformés en papier de moins bonne qualité utilisé pour des articles ménagers.
Toute cette énergie et toute cette pollution pourraient être évitées si on lisait davantage sur nos appareils électroniques.
Lire sur son appareil est d'ailleurs plus confortable (taille des caractères, luminosité), plus pratique (disponibilité, marque page, recherche par mot clés) et moins fatiguant (presbytie, éclairage).
Un auteur peut à très faible coût vendre sur les plateformes numériques : Apple Books, Amazon etc.

Il est curieux que, sous prétexte d'habitudes anciennes, on continue à privilégier un support inadapté et très polluant. Quand le public découvrira le dessous des cartes, le marché du livre risque fort de s'effondrer. Il faudra rattraper le retard pris dans le numérique.