vendredi 29 décembre 2017

La validité programmée

Apple a récemment été accusée d'obsolescence programmée parce que l'entreprise avait mis en place une intelligence artificielle pour ralentir certains services dans les iPhones dont la batterie était usée. Cette technologie permet de rallonger la durée de vie de l'appareil donc cela n'a rien à voir à de l'obsolescence programmée, il s'agit même du contraire : la validité programmée.

D'ailleurs quand on compare la durée d'utilisation du premier propriétaire d'un smartphone, les iPhones sont bien loin devant les appareils Android :


Sources : 

L'obsolescence programmée est l'ensemble des techniques mises en place pour raccourcir artificiellement la durée d'un appareil, par exemple quand on limite le nombre d'impressions sur une imprimante, le nombre de kilomètres sur une voiture.

Quel est le moteur de l'obsolescence programmée ? À part certains cas flagrants de verrouillage par le constructeur, la coupable est l'avidité. Par avidité on veut des produits pas chers qui font le plus de choses possibles et tout de suite. On achète pas cher, on jette plus facilement, on ne répare pas, on rachète très vite et meilleur. Les constructeurs fabriquent donc des produits qui correspondent à ce besoin.

Si je dois fabriquer un appareil pour des gens qui vont l'utiliser 1 an et le jeter, je vais mettre des composants pas solides et pas chers, mon entreprise s’appelle Wiko.

La meilleure façon de lutter contre l'obsolescence programmée et donc contre la pollution : acheter des produits chers et solides. Dans le domaine électronique, pour l'instant je n'ai jamais trouvé plus durable que les produits Apple : http://ghislainmesse.blogspot.fr/2017/07/lipad-7-ans-apres.html

mardi 5 décembre 2017

L'apprentissage du clavier à l'école favorise un bon niveau de lecture

Quand on évoque la baisse de niveau de lecture des écoliers, on accuse très souvent les outils électroniques.
L'école française est très attachée à l'écriture ancienne, cursive, sur du papier ... pourtant elle arrive à la 34ème place sur 50 dans l'enquête PIRLS 2016.
Pour beaucoup d'enseignants, écrire avec un clavier ou lire sur un écran, n'est pas de l'écriture ou de la lecture. 
En Finlande, l'écriture cursive n'est plus obligatoire et l'apprentissage de l'écriture au clavier est privilégié (« très important pour l’avenir professionnel »), la Finlande arrive à la 2ème place du classement PIRLS 2016.